Les tout premiers morceaux de verres trouvés furent créés par des phénomènes naturels. L'obsidienne est un verre noir utilisé depuis l'ère Pléistocène par les hommes qui s'en servaient pour créer des outils tranchants. En Egypte, la chaleur intense produite par les éclairs ou les métorites frappant la Terre notamment dans les deserts de sable produisit les deserts de verre, ce sable transformé en verre sous la chaleur était à l'époque utilisé dans la confection de bijoux.
Au cours du temps, les hommes apprirent à fabriquer le verre. Le composant principal du verre est le sable, cependant transformer du sable en verre nécessite une importante quantité d'énergie, c'est à environ 1700°C que le sable se transforme en verre.
En y ajoutant des cendres de soude ou du bicarbonate de soude, cette température de fusion est réduite de plus de moitié à 800°C. Cependant, ce résultat n'est pas le verre tel que nous le connaissons aujourd'hui puisqu'il se dissout dans l'eau.
Afin de maintenir l'intégrité du verre, les fabriquants de verre ont commencé à y ajouter du calcaire afin d'apporter au verre différents composants métalliques tels que magnésium, aluminium et oxydes de calcium.
Les oxydes jouent un double rôle, d'une part ils rendent le verre chimiquement imperméable, et interropent le lien intermoléculaire des molécules de silice, rendant ainsi ce matériaux rigide de par une structure moléculaire cristalline.
Ce réseau de molécules classifie le verre dans la catégorie 'solide amorphe', en effet c'est un matériaux rigide qui n'a pas l'organisation périodique des structures cristallines.
C'est seulement lorsque le verre est dans sa forme fondue qu'il peut être formé, souflé, préssé, roulé, ou manipulé d'une autre façon pour lui donner une forme voulue.